dimanche 28 février 2010

Le Vent M'appelle par mon prénom à Studio 12

.
À l'émission Studio 12 Marie-Pierre Arthur et Catherine Durand interprètent Le Vent M'appelle par mon prénom.

samedi 27 février 2010

Les coulisses du 3e clip de Marie-Pierre Arthur

.
Marie-Pierre Arthur tourne un 3e clip

Découvrez sur Musique Plus les coulisses du tournage de son plus récent clip, «Elle»

Marie-Pierre Arthur tourne un 3e clip

Marie-Pierre Arthur à Paris

.
Il y a une première à tout. Pour Marie-Pierre Arthur, ce sera de présenter ses propres compositions à Paris. La chanteuse s’attaquera à la Ville Lumière le 16 mars, à La Flèche d'Or. Elisapie Isaac et Robin Leduc assureront les premières parties de son spectacle. Si vous êtes de passage à Paris, vous savez ce qu’il vous reste à faire.

publié le 26 février par Ronald Georges sur Radio Canada Blogue

mardi 23 février 2010

Marie-Pierre Arthur, l'aventurière

.
Marie-Pierre Arthur à La Basoche: Arthur, l'aventurière

On avait craqué alors qu'elle assurait la première partie de Pat Watson en juin 2009. Elle avait à nouveau séduit pendant Contact Ontarois en janvier dernier. C'est donc probablement avec une certaine fébrilité que la jolie Marie-Pierre Arthur s'est attaquée aux deux concerts - ses premiers en solo - prévus le week-end passé au cabaret La Basoche d'Aylmer. On la sentait prête, heureuse (elle nous a confirmé candidement qu'elle était enceinte) et visiblement en contrôle de ses moyens. Les premières parties, les collaborations vécues (sa tournée trio acoustique avec Ariane Moffatt vient tout juste de se terminer) n'ont fait que la mettre encore plus en confiance.

Si le matériel issu de son premier album éponyme porte parfois un peu trop la signature indélébile de son réalisateur, Louis-Jean Cormier, il en est tout autrement sur scène. La jolie bassiste et son talentueux band (le Gatinois Denis Faucher aux claviers, Guillaume Doiron à la guitare et l'éblouissant batteur José Major) ont eu le flair de modifier de façon subtile certains arrangements, ce qui rend l'expérience Arthur en solo plus convaincante. De la formidable Le vent m'appelle par mon prénom à la sautillante Droit devant, Arthur et sa voix cristalline nous laissent pénétrer avec confort dans l'univers d'une interprète singulière et attachante.

Au moment de présenter son trio de reprises qui viendra pimenter le spectacle, Arthur se retire de l'avant-scène pour laisser place au Marie-Pierre Arthur Band qui interprétera à l'unisson des petits bonheurs des Everly Brothers, de Neil Young et de The Band. « C'est pas comme si j'avais 3 albums dans lesquels je pouvais piger », dixit la chanteuse à la toute fin du concert. Elle a bien raison, parce que, ce soir-là, on avait complètement oublié qu'Arthur ne fait que débuter sa carrière d'auteur-compositeur-interprète. Elle nous laisse heureux, avec, en tête, les milliers d'images évoquées tout au long du concert. On ne peut que quitter confiant de la revoir bientôt, en s'imaginant les somptueux endroits qu'elle nous fera découvrir dans un futur proche.

Article Par Guillaume Moffet, sur Voir.ca, le 23 février 2010

dimanche 21 février 2010

La belle à la voix de diamant

.

Marie-Pierre Arthur a brillé, hier, à la Basoche. Dès le départ, elle nous a conquis, alliant folk et rock de sa voix cristalline. (Photo Matin Roy Le Droit)

Marie-Pierre Arthur, à la Basoche

Premier vrai show dans l'Outaouais, rien qu'à elle, hier soir à la Basoche, pour Marie-Pierre Arthur.

Elle avait bien fait la première partie de Patrick Watson à la salle Jean-Despréz, la belle Marie-Pierre, mais une première partie, ça ne compte pas vraiment. Alors, elle était attendue avec impatience hier, par ceux qui l'avaient vue lors de ce premier show « partiel » - et qui avaient été séduits - et par tous les autres que son premier album éponyme ont amené dans son camp.

Mais l'entendre sur disque et la voir sur scène, c'est deux. La chanteuse aux harmonies originales et à la voix lumineuse se révèle une musicienne hors pair, souple, polyvalente, qui joue de sa voix comme de sa guitare basse, avec une aisance stupéfiante. Elle est à l'aise sur scène. Elle est dans son élément et ça se sent.

Une voix d'or

Elle nous a conquis, la belle Marie-Pierre, aux yeux perçants et à la voix de diamant. Dès son entrée de jeu avec la première pièce du disque, Déposer les armes, on les dépose nous aussi et on la suit où elle voudra bien nous mener. On la veut câline, elle se montre tourmente. On l'attendait folk, elle vire au rock. Preuve de ce talent assumé, maîtrisé, à la fois sur le plan vocal et musical, grâce auquel elle peut tout faire, y compris prendre une chanson que trop d'écoutes avaient usé, le Qui sait de Daniel Lavoie, et en faire une interprétation toute neuve : une espèce de source qui part en douceur, enfle jusqu'à devenir torrent impétueux, pour aller mourir dans une vocalise d'une pure clarté.

Toutes les chansons sont portées par cette voix envoûtante, qui passe des hautes aux graves en un éclair, avec un timbre cristallin qui donne des frissons.

Au-delà de la chanteuse, on découvre aussi une musicienne généreuse, sympathique, qui met la petite salle dans sa poche en un rien de temps. Elle rit d'un rire gamin, avec sa gang de chums de collège, ces musiciens qu'elle traîne en tournée « pour se donner plein d'amour entre les notes ».

Des musiciens de talent

Il faut dire que c'est de la grande classe, ces musiciens qui entourent la musicienne bien plantée au milieu d'eux comme une déesse au ventre rebondi (l'heureux événement étant attendu pour juin). Aux claviers, Denis Faucher est un as ; à la guitare, Guillaume Doiron, un solide joueur ; et le batteur, José Major, un magicien des baguettes, qui tire de sa batterie des rythmes brûlants, hallucinés, qu'on semble entendre pour la première fois.

En égrenant les pièces de l'album - mais aussi d'autres puisés dans des répertoires du vieux rock pour se faire plaisir -, Marie-Pierre Arthur nous montre la formidable étendue de son talent. Elle passe du folk au country en un clin d'oeil, enchaînant Ma tête à off avec Tout ça pour ça... Et surprise, on se découvre un intérêt pour le western, quand elle le met sur ses lèvres. Avec Cleveland, de The Band, c'est toute la bande qui se régale avec du bon vieux rock qui roule, ou qui swingue avec Bye bye love, des Everly Brothers.

Contrairement à d'autres chanteuses, Marie-Pierre n'a pas besoin de se déhancher pour nous garder subjugués. La voir accrochée à sa basse qu'elle peut caresser, comme une fille, ou maltraiter, comme un vrai gars, suffit. Les paroles aussi captivent, jamais insipides, petits instants volés à la vie de tous les jours ou credo d'une jeunesse qui regarde la vie droit devant, sans se conter d'histoires.

On aurait bien voulu vous recommander chaudement d'aller voir le spectacle ce soir. Mais il ne reste plus aucune place... Elles se sont écoulées dès qu'elles ont été mises en vente.

Mais une supplémentaire vient d'être annoncée pour le 19 novembre. Ne vous faites pas tirer l'oreille : vous risquez de passer à côté de quelque chose de grand !

Article de Marthe Lemery, Le Droit,Publié le 19 février 2010

vendredi 19 février 2010

Le 16 mars à la Flèche d'or, Paris

.

La Flèche d'or, Paris
102 bis rue de Bagnolet Paris 20ème.

mardi 16 mars - 19:30

MARIE-PIERRE ARTHUR
ROBIN LEDUC
ELISAPIE ISAAC

MARIE-PIERRE ARTHUR (Folk / Pop)
CAN / Bonsound Records

C'est sur une toile féminine et poétique que les chansons de Marie-Pierre Arthur, qui se définit comme une musicienne aux racines folk, se dessinent de façon rythmée et douce à la fois. Les différentes intonations de sa voix aérienne et touchantes s'accrochent aux mélodies des instrument qui l'entourent, piano, guitare acoustique, égoïne, violon, percussions et chœur vocal, pour créer un folk empreint de résonances country originales et actuelles. Portée par une reconnaissance à la fois populaire et critique dans son Canada natal, elle offre son premier concert parisien.

dimanche 14 février 2010

Photos : Ariane Moffat Trio au Théatre National

.
Voir ici l'album photos flickr par davidcwong888



Ariane Moffat Trio au Théatre National

Montreal (Quebec) February 12 2010

Spectacular Show Last Night!

Ariane Jams on the Acoustic Guitar, Drums, Piano and Sings Acapella. With her supporting cast of Marie-Pierre Arthur & Joseph Marchand. Again spectacular show last night and a great way to spend a Friday Night!

My first Concert of 2010 and what a great way to start the year with a Concert with Yoav as the Opening Act. Ariane in high spirits brought the show last night and more! Great Songs, Great Entertainment and alot of laughs...

Again What a Show!!!

www.arianemoffatt.com/

samedi 13 février 2010

Déshabillage à trois

.


Hier soir, Ariane Moffatt nous a reçu au National, ou "dans son salon" comme elle l'a dit à la blague, pour présenter Tous Les Sens en formule trio, avec ses complices Joseph Marchand à la guitare et ma Marie-Pierre Arthur chérie à la basse.

La soirée a commencé avec en première partie l'auteur-compositeur-interprète britannique Yoav, que je connaissais de nom seulement. Armé de sa guitare qui lui servait aussi de basse et de percussion et d'une pédale de loop, il a littéralement construit cinq chansons devant nous, sans oublier de remercier Ariane à plusieurs reprises.

Puis Ariane et ses deux complices ont entamé la soirée dans une ambiance intime avec Hiver Mile-End. Dès les premières notes, la foule était hypnotisée, non seulement par le talent des trois musiciens, mais aussi par la chimie qui les unit. Amis depuis leurs années d'étudiants en musique au Cégep St-Laurent, on a senti tout au long de la soirée leur grande complicité et leur plaisir de jouer ensemble. C'est avec beaucoup d'humour qu'ils ont partagé quelques anecdotes de leur rencontre et de leurs débuts en musique, invitant le public à vivre un beau moment d'intimité avec eux.

En plus des pièces de Tous Les Sens, ils nous ont offert quelques chansons des précédents albums d'Ariane, Nobody's fault but my own de Beck, Man in the mirror de Michael Jackson, et N'ap chante pou Ayiti, une chanson composée pour le téléthon pour venir en aide aux victimes du séisme en Haïti. Ariane a aussi laissé la place à Marie-Pierre, le temps de chanter Droit Devant.

Évidemment, ces versions dénudées laissaient la place à des harmonies magnifiques... Ça blendait pas à peu près! Les voix d'Ariane, Joseph et Marie-Pierre se marient parfaitement et mettent en valeur les chansons. J'ai particulièrement aimé la version country de La fille de l'iceberg -- Marie-Pierre nous a surpris avec une harmonie totalement inattendue mais oh combien sublime, Antoine et moi étions vraiment sans connaissance. Et que dire des voix sur N'ap chante pou Ayiti, ouf, j'peux vous dire que les blacks, ça vous fait des backvocals d'enfer, on devrait appeler ça des blackvocals! Enfin, on a senti que Marie-Pierre était très émue alors qu'Ariane et elle chantaient Poussière d'ange; en tant que future maman, on voyait bien que la chansons prenait une tout autre couleur pour elle, c'était un moment très touchant de la soirée (je ne sais pas si tout le monde s'en est rendu compte!).

Cette version trio du spectacle donnait aussi une grande liberté à Ariane, qui s'est promenée du piano au drum en passant par la guitare, en faisant balancer les lampes suspendues ou en s'en servant comme percussion. C'est vraiment impressionnant de la voir aller, cette fille-là est un véritable génie de la musique. J'ai déjà hâte de la revoir en spectacle. Mais c'est au tour de Marie-Pierre la prochaine fois, le 10 avril à la Maison de la culture de Pointe-aux-trembles.

Extrait de l'article de Ariane B. publié sur son blog le vendredi 12 février 2010

Ariane femme orchestre

.


Spectacle d'Ariane Moffat au National.

Ce petit bout de femme est toujours aussi impressionnante par sa voix et ses chansons bien ficelées.

Pour l'occasion elle était accompagnée de Marie-Pierre Arthur à la basse et aux voix ainsi que de Joseph Marchand aux guitares. Ariane nomme cet ensemble son trio mais si on considère qu'elle performe aussi bien au piano, à la guitare qu'à la batterie dont elle joue alternativement, elle vaut bien un quatrième membre de son trio. Ce spectacle revêtait un caractère intimiste et madame Moffat a su très bien envouter son public avec ses excellents musiciens.

En première partie il y avait Yoav, un guitariste-chanteur dont il faudra suivre la carrière. Lui aussi est un véritable homme orchestre car avec sa seule guitare et ses multiples pédales électroniques qui peuvent échantillonner des séquences, il vous construit une pièce en en deux temps trois mouvements qui sonne comme s'il y avait un orchestre complet qui l'accompagne. Très impressionnant!

Extrait de l'article "la femme orchestre" sur le forum Quebec Audio

Trio acoustique

.
C’est hier soir, dans un National plein à craquer, qu’Ariane Moffat livrait sa première de deux représentations en formule trio acoustique. En compagnie de ses deux «chums du Cégep St-Lau», Marie-Pierre Arthur et Joseph Marchand, elle nous conviait dans son «salon» comme elle l’appelait pour y partager ses chansons dans leurs plus beaux atours.

Dès la première pièce, on avait déjà une envie folle de s’enfoncer dans son divan et de ne plus jamais repartir… l’ambiance était déjà installée! Qu’on pense à l’Éternel instant présent harmonisé de « choubap », Point de mire version country ou Poussière d’ange en duo avec Marie-Pierre Arthur, c’est une Ariane d’un naturel désarmant qui s’offre à nous. En parfait contrôle et avec un plaisir évident, elle passe du piano à la guitare et puis à la batterie, sa voix jonglant et se mariant à la perfection celles de ses deux amis.


La formule trio est une variante très intéressante à son spectacle traditionnel. Sans compter la performance du chanteur israélo-sud-africain Yoav, à qui la guitare tient lieu d’orchestre, qui assurait la première partie du spectacle.


Du talent pur, sans artifice. Du bonheur en musique qu’ils partageront encore ce soir, vendredi 12 février dès 20h30, au Monument National.

Article "Ariane Moffat Trio" publié par 4a6, CIBL 101?5 FM, Posté le 12 février 2010

Note parfaite

.
Oh qu’il était bon de voir Ariane Moffatt et ses deux acolytes Marie-Pierre Arthur et Joseph Marchand sur la scène du National hier soir. Tout au long de ce nouveau spectacle TRIO, les trois vieux chums ont fait la démonstration de ce à quoi pouvait ressembler un show quasi parfait et en ont profité pour ramener un élément qui manque trop souvent à bien des performeurs : le plaisir. Le plaisir de se retrouver sur scène avec des amis sans autre mise en scène que la convivialité et la passion.

Celui que peut éprouver une artiste accomplie qui après 10 ans de tournées à bâtir des spectacles aussi complexes au niveau technologiques que touffus côté mise en place, se paie le trip de l’année : revisiter son répertoire comme on le ferait autour d’un feu de camp, avec juste ce qu'il faut de "broche à foin" pour qu'on se sente comme dans son salon. Un réel retour aux sources et une lettre d’amour passionnée au geste de jouer de la musique lui-même.

On a donc eu droit à un « Point de mire » dénudé de ses rythmes et bidouillages électroniques, à une version toute en douceur du « Cœur dans la tête » contrastant avec la fougue de l’original, et à un « Je reviens à Montréal » rebaptisé « Je reviens au National ». On nous avait promis des reprises? Chose dite, chose faite! Ariane et sa bande ont donc revisité la superbe « Nobody’s fault but my own » que Beck avait enregistrée pour son « Mutations », et à un « Man in the mirror » de Michael Jackson donnant la chair de poule présenté en rappel pour complémenter le hit « Je veux tout ».

Une soirée jouissive donc, et une belle façon pour Ariane Moffatt de rappeler à son public que même si son aventure en France commence à prendre de sérieuses proportions, elle est loin de l’avoir oublié...

Article de l'article "Note parfaite pour Ariane Moffatt" Écrit par Philippe Meilleur, RueFrontenac.com, Vendredi, 12 février 2010

frissons de salon

.
Ariane Moffat en formule trio au National: frissons de salon


Je l'ai déjà dit par le passé, mais un concert d'Ariane Moffatt c'est un petit bonheur assuré et sa formule trio ne fait aucunement exception.

D'abord précédée par les rythmes et les sonorités inusités de Yoav qui s'apprête à sortir son prochain album, on doit avouer qu'on avait bien hâte d'entendre Ariane en version épurée, tel que promis.

C'est à notre grand plaisir qu'elle est arrivée secondée par Marie-Pierre Arthur et Joseph Marchand, d'anciens amis de CEGEP en musique à St-Laurent, dans un décor simple où régnait des lampes de salon et des lite-bright (!)

(...) Dans un autre registre, on apprécie grandement l'ouverture qu'Ariane a abordé en interprétant Nobody's fault but my own de Beck, Droit devant de Marie-Pierre Arthur, Man in the mirror de Michael Jackson et le désormais classique Imparfait de Daniel Bélanger qu'elle n'aurait pas pu mieux s'approprier.

Extrait de l'article Ariane Moffatt – Une formule intimiste qui lui va à ravir, par Jimmy Chartrand , Zik.ca le 12 février 2010

le coeur dans la tête

.
Hier soir je suis allée voir Ariane Moffatt (...) . Et wow que c'était beau. Un des meilleurs show de ma vie. On se sentait dans le salon d'Ariane, avec des amis. Les gens avaient vraiment du fun et Miss Moffatt aussi, ça paraissait. Juste dommage que le monde se tenait pas debout. Bien qu'elle n'ait pas joué Histoire d'Ère, elle a joué plusieurs chansons que j'aime. Le coeur dans la tête, Imparfait, L'équilibre étaient wow wow wow. C'était parfait. Marie-Pierre Arthur aussi est intéressante, je me dois de découvrir sa musique.

Extrait de l'article J'ai le coeur dans la tête. du blog Symetrie

Une formule intimiste

.
Ariane Moffatt – Une formule intimiste qui lui va à ravir

extrait : Les plus belles chansons sont souvent celles interprétées sans frioritures. Ariane Moffatt en a encore fait la preuve jeudi soir sur les planches du National, où elle a offert un long concert acoustique aux côtés de ses complices Joseph Marchand et Marie-Pierre Arthur. (...)

vendredi 12 février 2010

Les amis du cégep Saint-Lau

.
Dès la deuxième chanson, quand Ariane Moffatt s'est mise à chanter «choubip choubip choubip» a capella avec ses amis musiciens Marie-Pierre Arthur et Joseph Marchand à la fin de Éternel instant présent, c'était clair, net et évident, hier soir, au National : on allait assister à un très bon show heureux. Cette impression ne s'est jamais estompée, que ce soit quand Ariane a chanté Briser un coeur en s'accompagnant de claquements de doigts avant de s'asseoir à la batterie ou quand elle a interprété seule au piano Imparfait de Daniel Bélanger. (...)

Toujours d'un naturel désarmant et avec juste ce qu'il faut d'humour, Miss Moffatt était manifestement heureuse d'être en compagnie de ses «amis du cégep Saint-Lau - à l'époque de leurs études ensemble, le guitariste Joseph Marchand arborait le «poncho style» et Marie-Pierre Arthur leur concoctait du «chiard à dinde» gaspésien, a-t-on appris. Parfois au piano, parfois à la guitare, «Ari» était tout aussi manifestement heureuse de reprendre plus simplement la majorité des chansons de son dernier disque, Tous les sens, plus quelques-unes de Le coeur dans la tête et d'Aquanaute : pas de mise en scène, mais plutôt une scénographie bien pensée (des lampes suspendues, que le trio s'amusait à balancer au-dessus de leurs têtes, et des écrans de Lite Brite, le tout signé Lucie Bazzo). (...)



Extrait de l'article
" Ariane Moffatt trio au National : tous les sens, simplement" de Marie-Christine Blais, La Presse, le 12 février 2010

Retour aux sources

.
En formule trio au National Ariane Moffatt retourne aux sources

Photo: Agence QMI

Le National accueillait cette semaine une autre nouvelle artiste chouchou de la France.

Après Cœur de pirate il y a quelques jours, c’était au tour d’Ariane Moffatt de fouler les planches du vieux théâtre, en formule trio. Tout comme Béatrice Martin, Ariane a vu les portes de l’Hexagone s’ouvrir toutes grandes ces derniers mois.

En vrac : elle est en nomination pour les Victoires de la musique et fera un numéro au gala le 6 mars à Paris, elle a reçu un prix Charles-Cros pour son troisième album Tous les sens (de même que plusieurs critiques élogieuses dans différentes publications européennes), elle fera la première partie de M au Zénith et on en passe.

Tout va pour le mieux pour l’artiste de 30 ans. Et puisqu’elle aime faire différent et changer sa routine, l’auteure-compositrice-interprète a eu l’idée l’été dernier de déshabiller sa musique, de retourner aux sources. Pour ce faire, elle s’est accompagnée de deux grands amis avec qui elle a étudié au Cégep Saint-Laurent, Joseph Marchand (guitare) et Marie-Pierre Arthur (basse). Le trio s’est promené dans différentes villes du Québec avant d’atterrir dans la métropole pour le festival Pop Montréal. Devant la grande demande, les trois musiciens ont décidé de reprendre la formule en deux soirs au National, les 11 et 12 février. Le trio sera également à Saint-Camille le 13 et à Saint-Sauveur le 27.

En entrevue à La Presse il y a quelques jours, Ariane parlait ainsi de ce spectacle acoustique : «C'est un spectacle doux, smooth , avec mes chansons et des reprises de Daniel Bélanger ( Imparfait ), de Michael Jackson ( Man in the Mirror ), de Beck ( Nobody's Fault but My Own )... Je peux à la fois me reposer sur mes amis et, en même temps, me concentrer au piano, à la guitare: ça me permet de renouer profondément avec la musique, tout simplement.»

Au journal Voir, elle confiait : «On a complètement déshabillé les chansons, c'est très minimaliste. J'ai beaucoup mélangé les styles dans le passé; là, ça m'a fait du bien d'aborder mon versant folk, et j'intègre à ça des reprises de chansons d'artistes qui m'ont inspirée: Nick Drake, Beck... C'est vraiment un beau trip de tounes, d'amis.»

C’est en faisant la première partie des spectacles de Daniel Bélanger il y a quelques années qu’Ariane Moffatt s’était fait connaître du grand public. S’amenant seule à la guitare, elle offrait alors à la foule quelques morceaux qui figuraient sur le premier album qu’elle venait tout juste de lancer, Aquanaute . J’étais là un de ces fameux soirs, le 26 septembre 2002 à l’Olympia. Encore plutôt inconnue des spectateurs et un peu timide, la jeune femme s’était montrée tout de même très confiante derrière son instrument. En la regardant aller, on sentait immédiatement qu’elle ferait son propre chemin, loin de celui de son «mentor», Daniel Bélanger.

C’est cette fragilité, cette proximité avec le public et cette bonne humeur de simplement jouer de la musique qu’Ariane a voulu recréer avec sa formule trio. Et ça fonctionne. Les trois amis ont visiblement du plaisir à se retrouver pour partager des chansons aux spectateurs qui ne demandent que ça. Il fait bon de voir l’artiste dans son plus simple élément, elle qui a flirté allègrement avec l’électronique ces dernières années (sa collaboration avec le groupe Plaster, de même que la parution de Tous les sens remix en janvier 2009).

Journal 24heures, le 11/02/2010

jeudi 11 février 2010

La récréation du National

.
«Qu'est-ce que je fais là, moi?»

[Ariane Moffatt] Elle poursuit sur sa lancée, en verve. «Il y a des moments où je me suis dit: "qu'est-ce que je fais là, moi?" Me battre pour passer dans les radios en France, c'est ça, mon idée de faire de la musique? Qu'est-ce que j'allais chercher là? L'amour, la cote? J'ai beaucoup réfléchi à la démarche de l'artiste, et tout le reste autour. Je pense que si je fais tout ça, me déraciner, vivre à l'extérieur de ma vie intime pendant tout ce temps [six mois d'Europe en 2009], c'est pour la satisfaction de l'avoir fait: c'est mon côté tête dure. Gagner mon pari.»

De quoi mesurer le plaisir que prendra Ariane au National jeudi et vendredi, alors qu'elle s'ébrouera en formule trio, avec les complices de la première heure Marie-Pierre Arthur et Joseph Marchand. «Vraiment, ça va être une récréation. Je vais m'éclater au piano. On va faire des chansons de Marie-Pierre, des reprises de chansons qui m'ont inspirée. Ça va être le contraire du stress de la France: un environnement de douceur et de simplicité. Deux soirées avec mes amis.» En mars, une tournée française est prévue. Une quinzaine de spectacles en 28 jours. Ariane ne baisse pas les bras. Si la Victoire ne suffit pas, elle les aura à l'usure. «Du moment que j'ai une scène, je sais que je peux les avoir.»

Extrait de l'article "Ariane Moffatt - Entre tout vouloir et tout avoir" de Sylvain Cormier, Le Devoir, le 9 février 2010

mardi 9 février 2010

La grande Sophie a découvert récemment Marie-Pierre Arthur

.
Tu as chanté Sweet Dream en duo avec Ariane Moffatt dans une émission de télé française.

C’était le hasard de la programmation ou un désir de ta part ?

En fait on s’était déjà croisé plusieurs fois et chacune connaissait le travail de l’autre.

C’est Ariane qui m’a invitée en l’occurrence mais je suis très fan de son travail depuis le début, j’ai tous ses albums.

Il y a une dizaine d’années ce qu’on recevait du Québec c’était surtout Céline Dion et d’autres chanteuses à voix, axées surtout sur la performance vocale. Je trouve qu’Ariane a apporté autre chose à la chanson québécoise, on sent qu’elle fabrique son son, elle est cohérente, elle ose.

Quels autres artistes québécois apprécies-tu ?

J’ai découvert récemment Marie-Pierre Arthur, sinon j’adore le groupe Karkwa. Je me souviens avoir passé tout un été ici après les Francos et j’écoutais en boucle Gros Mammouth Album des Trois Accords. J’aime aussi Arcade Fire, Feist, Beast et Malajube. D’ailleurs comme c’est moi qui choisis les chansons qui passent avant mes concerts je terminais toujours par une de leur chanson: Montréal -40°C. C’était mon repère pour rentrer sur scène.

Extrait de l'article "Le rêve québécois de La Grande Sophie" de David Nathan / 7Jours, le 2010-02-09

samedi 6 février 2010

Ariane Moffat Trio au Théatre National

.
S’il y a un événement musical pop à marquer d’une pierre blanche au calendrier cet hiver, c’est assurément le spectacle en formation trio de la charismatique Ariane Moffat qui sera accompagnée de Marie-Pierre Arthur (il faut découvrir son album) à la basse et de l’excellent Joseph Marchand à la six-cordes. Pour l’occase, celle qui veut tout et l’obtient puisera dans sa besace remplies de tubes en plus de revisiter des pièces de Daniel Bélanger (Imparfait), Michel Jackson (Man in the Mirror) et de Beck (Nobody’s Fault but My Own) comme le soulignait récemment Marie-Christine Blais. À la manière du titre de son dernier opus récipiendaire d’un prestigieux prix de l’Académie Charles-Cros, nous vibreront sans doute dans Tous les sens.

Ariane Moffat Trio
11 er 12 février
Théâtre National

Extrait du blog de "Chez Claude André"

mardi 2 février 2010

Interview terrestre avec Ariane Moffatt

.


Elle sera sur la scène du Théâtre le National de Montréal les 11 et 12 février prochains en trio acoustique. En mars, elle décollera pour la France et les Victoires de la musique pour interpréter un morceau et peut-être remporter un trophée. Cet été, elle atterrira en Chine, à l’expo universelle de Shanghai. Avant qu’elle ne saute dans un autre avion, nous avons intercepté Ariane Moffatt au sol, dans les locaux d’Audiogram pour une interview terrestre.

On est à 10 jours du concert au National, comment vous sentez-vous ?

Très bien ! Ça va être un retour aux sources pour moi. Je vais être avec des amis que je connais depuis le Cégep: Joseph Marchand à qui j’ai montré ma toute première chanson de l’album Aquanaute et Marie-Pierre Arthur avec qui j’ai pris des cours de chant. On a joué ce spectacle tout l’automne dans des petits lieux, j’ai bien hâte. (...)

Extrait de l'article de David Nathan le 1 février, 2010