Comme se calmer les nerfs avec Marie-Pierre Arthur

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La formidable Marie-Pierre Arthur, qui arriva sur scène toute seule et en petite jupe aux allures de tutu. Elle avoua que sans son band, elle se sentait toute nue, alors que son aérienne voix habilla rapidement l’enceinte de l’Astral. Eh oui. Parfaitement.

On eut droit à des versions dépouillées des pièces de son premier album éponyme, s’accompagnant à la guitare sur Déposer les Armes, Elle et la joliment country Tout ça pour ça, en plus de Ma tête à off et Pourquoi, avec mam’zelle à sa basse fétiche (une Hofner), souvent accompagné de la foule en guise de chorale. La fille a assuré. Oué.

On a même eut droit à trois délicieuses nouvelles pièces, dont une jouée lors de la dernière partie du spectacle, alors que ses deux camarades vinrent la rejoindre sur scène pour une petite demi-heure fort sympathique (ils n’avaient répété que la veille). Après leur jolie relecture d’A la claire fontaine et un numéro romantico-marrant, le trio nous livra Droit Devant. Feist et Fred Fortin auraient adoré. Nous, ça nous a drôlement apaisé.

[rectificatif: la "relecture" d'A la Claire Fontaine est en fait un titre de Sacha Toorop, "L'Eau Claire" paru sur son dernier album "AuClairDeLaTerre". www.sachatoorop.be ]

Extrait de l'article  de Kristof G, Le Blob, bangbangblog.com, le 16 juin 2011