jeudi 29 avril 2010

Marie-Pierre Arthur, marquée par Sherbrooke

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(SHERBROOKE) Dans sa mémoire, Marie-Pierre Arthur associe Sherbrooke à son premier spectacle solo. C'était l'an dernier au défunt Téléphone Rouge. «Un bon souvenir de stress», rappelle-t-elle en riant.

Son meilleur souvenir, dit-elle, c'est que quelques personnes connaissaient déjà l'album qu'elle venait tout juste de lancer. «Ça m'a marquée», confie cette musicienne pourtant rompue au trac. Les services de cette bassiste d'expérience sont recherchés par notamment Ariane Moffatt, Mara Tremblay, Kevin Parent pour nommer que ceux-là.

«Lorsqu'on occupe le devant de la scène, le bonheur est plus grand si ça marche bien. L'inverse est aussi vrai. Ce sont des choses que je ne ressentais pas auparavant. Là, ça rajoute une couche de plaisir», raconte-t-elle.

Son album éponyme, bien reçu par la critique, est recensé comme l'un des meilleurs disques 2009 au Québec. La Gaspésienne de Grande-Vallée en a composé les paroles avec la chanteuse Gaële Tavernier, longtemps résidente de Sherbrooke.

Publié le 01 avril 2010  par André Laroche dans La Tribune

Marie-Pierre Arthur Toujours plus haut

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Marie-Pierre Arthur: "Au courant de la dernière année, j'ai vu les choses évoluer, le public grandir en face de moi." photo: John Londoño

Dans le journal Voir : Marie-Pierre Arthur clôt le premier chapitre d'une carrière qui est loin d'être terminée, et la voici maintenant pleine d'assurance. Une voix qui s'est imposée sur la scène québécoise.

Ce sera son dernier concert. Soyez rassurés, Marie-Pierre Arthur nous reviendra à l'automne, mais la tournée prendra une pause pendant quelques mois. "Je fais un arrêt "maternité", nous explique-t-elle. En fait, la maternité se passe tellement bien que je ;ne suis pas vraiment d'accord pour arrêter! Je suis en forme et j'ajouterais quelques concerts sans hésiter. Mais bon, on prend des précautions, c'est normal."

Les spectacles se sont multipliés pour la musicienne ces derniers temps. Une succession ininterrompue de concerts qu'elle a partagés avec certains engagements à titre de bassiste. On s'en doute, pas le temps pour elle de plancher sur un prochain album. "C'était la tournée, sans arrêt. Et j'ai rejoint Ariane Moffatt sur scène à l'automne. Donc, j'étais sur scène ou assise dans une voiture! Il y a quand même quelques idées qui traînent à la maison pour de nouvelles chansons. Et mon chum, lui, compose aussi. Mais pour François (Lafontaine, de Karkwa), c'est sans arrêt. Il ne se casse pas la tête lorsque vient le temps de composer, c'est très naturel pour lui."

Marie-Pierre Arthur n'a jamais vécu autant de la musique en 10 ans de métier que depuis la sortie de son premier album, éponyme. À l'orée de cette pause, c'est aussi pour elle le temps de faire les bilans. Sa carrière solo a pris son envol et l'interprète s'est assumée à part entière. "J'ai maintenant l'impression de faire le point, constate-t-elle. Au courant de la dernière année, j'ai vu les choses évoluer, le public grandir en face de moi. Les chansons ont fait leur place et ma bulle créatrice a pris de la maturité. En tant qu'interprète, il n'y a pas mille façons de s'imposer. Tu ne peux prendre de l'assurance qu'en étant sur scène, c'est le seul moyen."

C'est avec l'auteure-compositrice-interprète Gaële Tavernier que Marie-Pierre Arthur a échafaudé son répertoire. Une collaboration qui a porté fruit et qui s'est distinguée par sa justesse. Déposer les armes, Droit devant, des chansons qui correspondent en tous points à la personnalité rêveuse et intimiste de l'interprète. Alors que la complice en question vient tout juste de faire paraître son deuxième album, intitulé Diamant de papier, Marie-Pierre Arthur nous livre ses impressions sur cette partenaire idéale. "On a un rituel. On s'assoit sur le divan chez moi pour écouter de bout en bout notre travail respectif. On se donne des commentaires, on se complimente! J'ai adoré son disque. C'est surprenant de voir à quel point nos deux univers sont distincts. C'est totalement différent lorsqu'elle écrit pour elle. Je crois que c'est ça, aussi, une vraie collaboration. C'est le propre d'une bonne auteure de fusionner complètement à l'univers de l'autre."

Cette première expérience risque de connaître une suite. "Je ne sais pas encore quelle tournure les choses vont prendre, mais j'y pense. Au départ, j'entamais un projet solo et elle m'a aidée à avancer. Maintenant, on parle d'une suite avec beaucoup plus d'enthousiasme. Quelle sera la suite? Ça, j'ai très hâte de voir!"

À écouter si vous aimez /
Mara Tremblay, Karkwa et Lily Frost

Article d'Antoine Léveillée, Voir.ca, le 29 avril 2010

mardi 20 avril 2010

Marie-Pierre Arthur a offert un superbe spectacle

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Dans "Chez nous le matin" avec Frederic Laflamme :

Marie-Pierre Arthur a offert un superbe spectacle

Sujet: Elle était de passage samedi dernier au Moulin Michel de Gentilly

Reportage audio Radio-Canada Mauricie du 19 avril 2010

vendredi 16 avril 2010

Marie-Pierre Arthur, Maison de la Culture Villeray-Parc Extension

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This place was in the City of Montreal but it felt like in the Middle of a Populated Residential Area of another City...Real Intimate setting with people of all ages... Out of all the MPA shows I've been to this was indeed a different crowd that I'm used to...

Anyways another great show in a very nice setting...Not sure how many more shows Marie-Pierre Arthur can do more as she's doing her shows Pregnant but that shows she's no slacker... :)

Marie-Pierre Arthur
www.mariepierrearthur.com/

mardi 13 avril 2010

Marie-Pierre Arthur : album brillamment canadien

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Sur Esprits Critiques (Belgique) :
Marie Pierre-Arthur - Marie-Pierre Arthur

Brillamment canadien

Assistera-t-on bientôt à une nouvelle vague d’engouement pour la scène chansonnière québécoise ? Rien n’est moins sûr, mais les amateurs qui ont apprécié la rigueur pointilliste de Pierre Lapointe ou ceux, plus nombreux, qui ont succombé aux badineries douces-amères de Cœur de Pirate, feraient bien de creuser davantage derrière la couche de verglas, car d’autres perles y brûlent en secret (d’où la désormais célèbre expression « secrètement canadien », je présume).

Bien des talents francophones attendent en effet d’être adoubés par la descendance des colons du vieux continent et se contentent pour l’instant d’être célébrés dans leur enclave glacée. Après tout, le disque du palpitant corsaire a mis un an avant de débarquer chez nous. Pourquoi, dès lors, me priverais-je d’évoquer des albums datant de 2009 mais qui n’ont pas encore connu leur quart d’heure européen ? Qui sait, ce n’est peut-être qu’une question de temps – celui qui passe, ou qu’il fait.

Quel dommage par exemple de passer à côté de Karkwa, groupe plutôt passionnant, un peu comme si le Radiohead de "The Bends" chantait « tabernac’ de tabernac’ ! » à s’en décrocher la gorge. Qu’attend-on aussi pour fêter La Patère Rose, les Sugarcubes des Grands Lacs, et leur réjouissant premier effort ? Enfin, parce que l’hypothèse d’une future consécration représente ici l’option la plus vraisemblable, attardons-nous plus longuement sur le cas de Marie-Pierre Arthur, auteure-compositrice-interprète comme on dit chez elle, singer-songwriter comme on dit chez nous.

Point de pseudonyme ici : un blaze comme Marie-Pierre Arthur, ça ne s’invente pas. Et si la trivialité du nom convient au naturel de la démarche, ses deux tiers de virilité mentent en revanche sur la sensibilité qui domine la musique : 100 % féminine. Aidée par une amie qui a su « traduire [ses] moods en mots » comme joliment dit dans le livret, Marie-Pierre Arthur chante la désillusion, le temps à double tranchant, la tension qui dispute la lâcheté sentimentale à l’envie d’ailleurs.

Musicalement, cette tension est également palpable : tiraillée entre une tonalité soft rock passe-partout mais occasionnellement affilée (les neuf minutes escarpées de Pas Le Courage) et son attirance pour une forme acceptable de variété – de tous ses compatriotes, elle préfère reprendre Daniel Lavoie que Daniel Lanois – la reine Arthur n’a pas pour autant le cul entre deux chaises, même si d’aucuns parmi les Inquisiteurs du bon goût ne manqueront pas de désavouer sa prétendue frivolité.

Il faut pourtant bien du cran pour oser ainsi le défeuillage intégral, cette béance de l’intime qui confine à l’automutilation : « À côté de toi, le bonheur s’enfuit / Les années aussi / Sans nous attendre / Partir, et d’une larme / Déposer les armes / Pour une fois, m’écouter pour de vrai / Avant ton réveil, partir sans regret. » Ainsi, dans l’astral titre d’ouverture, chante-t-elle une poignante fugue amoureuse à laquelle feront écho la marche têtue de Droit Devant ou l’errance floue de Ma Tête à Off, jusqu’à ce que le ciel la prenne par la main et que Le Vent M’appelle Par Mon Prénom.

En guise de fil rouge, Marie-Pierre Arthur distille un peu partout des chœurs en colimaçon, des « lalala » à plusieurs voix qui saupoudrent de sucre ses chansons tristes (Pourquoi), à moins qu’elle ne se satisfasse d’une lascive guitare slide (la country fatiguée de Tout Ça Pour Ça). Le reste du temps, elle peut s’appuyer sur les beaux arrangements de cordes signés Patrick Watson – dont on reconnaît aussi le goût des percussions en clapotis – ou, le plus simplement du monde, sur un organe vocal qui sait dresser d’étourdissantes citadelles contre le chagrin (Sans Mémoire, Entre Nous).

Il m’a fallu revenir maintes fois vers ce disque pour dépasser le préjugé de sa poésie primitive, de son évidence mélodique suspecte – un trait commun aux compatriotes précités – et, au final, je me suis retrouvé purement immergé dans sa lumière gracile. Je ne saurais donc trop conseiller au curieux de se montrer patient : « Les miroirs dans tes yeux / Sont tous les aveux / Que le temps récupère. » Il y a, dans ces onze morceaux, davantage d’épaisseur que dans tant de carrières creuses... du moins, si l’on veut bien leur laisser le temps de se révéler. Après tout, ce premier album a déjà un an. On n’est pas à quelques minutes près.

Article écrit par Laurent le mardi 13 avril 2010

Et puis cette voix nom de D...

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Sur le Forum des Eternels le 10 Août par Fly :

Samedi je suis allé voir Marie-Pierre Arthur en concert (...) et c'était tout simplement fabuleux. J'étais resté sur une belle impression de sa première partie de Karkwa l'année dernière, mais cette fois-ci c'était encore meilleur. Le son était impeccable (avec son superbe jeu de basse bien mis en évidence), les musiciens déchaînés, la setlist parfaite et elle, elle! Elle a beau être enceinte de six mois, elle a vraiment tout donné. Et puis cette voix nom de dieu

dimanche 11 avril 2010

Academie Charles Gros : Liste de disques québécois de Monique Giroux

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Sur le Forum de l'Académie Charles Cros :

Liste de disques québécois de Monique Giroux
 (transmis par courriel)

Salomé Leclerc
http://www.myspace.com/salomeleclerc


Marie-Pierre Arthur
http://www.myspace.com/mariepierrearthur

Ellisapie Isaac
qui chante en innuktituk en français et en anglais.
Je te suggère la chanson Moi Elsie.
http://www.myspace.com/elisapieisaac

Francis d'Octobre
http://www.myspace.com/francisdoctobre

Andréa Lindsay
http://www.myspace.com/andrealindsaymusic

Gaële: le bonheur entre deux chaises

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Photo: Alain Roberge, La Presse
Dans La Presse :

Pour fêter ses 10 ans de vie au Québec, la chanteuse d'origine française Gaële a invité Richard Desjardins, le groupe hip-hop Kodiak et une chorale d'une vingtaine d'amis chanteurs à collaborer à son deuxième album Diamant de papier, tout en y reprenant du Daniel Bélanger et en y versant certaines de ses plus jolies chansons à elle.

Si on va sur son site, on peut visionner de petites capsules que Gaële a conçues pour relater avec humour ses 10 ans ici, problèmes d'immigration et concours gagnés compris: «Disons que je ne me suis pas fait la vie plus simple, en émigrant, et que je me suis même compliqué la patente, explique-t-elle avec son accent inimitable de fille née dans les Alpes. Je sais que ma route va être plus longue que pour d'autres, mais je réalise aussi que cette dualité est une force. Dans le fond, j'aime être assise entre deux chaises. Ça me convient: j'aime le noir, j'aime le blanc, mais aussi le gris!»

Au cours des deux dernières années seulement, la jeune auteure-compositrice-interprète a collaboré aux albums de Marie-Pierre Arthur (elle a coécrit toutes les chansons du très bel album éponyme de Miss Arthur), Michel Cusson, Damien Robitaille, Alexandre Désilets et même... Line Renaud, oui, la mythique Line Renaud, chanteuse et icône française de 82 ans.

Et comment devient-on la parolière de Line Renaud? «C'est grâce à Damien Robitaille, explique Gaële en riant d'un très joli rire. Les éditeurs de Line Renaud voulaient sortir un disque swing, ils ont entendu l'album Homme autonome de Damien et ils l'ont contacté!» Damien accepte... mais appelle illico son amie Gaële: l'adorable Franco-Ontarien lui explique qu'il lui faut «écrire en français pour une Française» ! Résultat des courses: madame Renaud a déjà deux chansons du tandem Damien-Gaële dans sa besace et en attend une troisième!

Mais tout cela nous éloigne de l'album que lance Gaële elle-même mardi, Diamant de papier, qui allie raffinement, solidité (c'est la facette diamant), vulnérabilité et éphémère (la facette papier) ...

Un album primesautier, avec des musiques très percussives, des touches world («c'est mon côté pack-sack!»), un hymne à L'accent d'icitte (avec Desjardins dans le rôle du Québécois pure laine), des cuivres en masse et du ukulélé, des échantillonnages et des choeurs chaleureux: «C'est ce que j'appelle ma «chorale d'amis» (Marie-Annick Lépine, Mara Tremblay, Jipé Dalpé, etc.), ils sont une vingtaine, je les ai invités à venir un après-midi enregistrer les voix - disons que l'après-midi a débuté à 14h et s'est terminé à 2h du matin, j'avais préparé un buffet, on a fait la fête...»

Ce côté souriant, lumineux, on le sent partout sur cet album solaire, y compris dans la reprise de La folie en quatre de Daniel Bélanger: «J'ai choisi cette reprise d'abord pour le thème, la folie, mais aussi parce que c'est le premier artiste que j'ai découvert quand je suis arrivée ici; j'avais envie de la mettre à ma sauce, plus légère, avec du ukulélé, mais aussi ma chorale d'amis, et quand ils se sont mis à chanter, les 20 ensemble, c'était tellement beau...»

Entraide

Des amis parmi les musiciens et chanteurs, Gaële s'en est fait en masse en 10 ans, parmi les plus établis (Desjardins et Bori, dont elle a assuré les premières parties) comme les moins connus: «C'est normal, émerge ensemble, donc on s'entraide pour y parvenir.

«Sur cet album, reprend-elle, je voulais laisser place à l'imperfection parce que ça sentait plus le vivant et le partage.» C'est la même notion de partage et d'entraide qui préside quand elle fait partie de la tournée Toutes les filles, aux côtés de Catherine Durand, Sylvie Paquette et compagnie. «J'ai choisi de vivre au Québec parce que j'y suis bien, conclut Gaële. J'ai un côté très urbain, mais aussi quelque chose de profondément vintage, je suis une bidouilleuse, une «patenteuse»: c'est tout ça, je crois, qui fait que je suis ici à ma place.»

Elle sera aussi à sa place aux FrancoFolies de Montréal, en formule solo le 12 juin (jumelée à Mélanie Pain, chanteuse de Nouvelle Vague) et avec une partie de sa bande d'amies, le 14 juin, dans le cadre de la soirée Toutes les filles.

Article de Marie-Christine Blais, La Presse, Publié le 10 avril 2010

samedi 10 avril 2010

Gaële plus épanouie que jamais

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Dans le journal "7 jours" :

Elle respire le bonheur et ne demande pas mieux que de parler de son nouvel album, Diamant de papier, un disque dont elle ne pourrait être plus fière. Après avoir prêté sa plume et son talent aux Alexandre Désilets et Marie-Pierre Arthur de ce monde, Gaële lancera mardi un album qui lui ressemble et qui, selon ses dires, reflète une démarche artistique plus assumée.

«On dirait que le fait de m'impliquer dans le répertoire des autres m'a permis de savoir ce que je voulais. Ça m'a permis de me recentrer, explique-t-elle. Il faut dire qu'à force d'écouter la musique des autres, on finit par savoir ce qu'on aime, ce qu'on n’aime pas et ce qu'on a envie de faire.»

Celle qui a quitté la France il y a dix ans afin de faire du Québec sa terre d'accueil admet avoir voulu donner un ton léger et estival à son deuxième opus; un pied de nez à une crise dont la chanteuse dit ne plus vouloir entendre parler.

«J'ai voulu commencer par faire quelque chose de lumineux. J'ai aussi un côté sensible et romantique, mais je me suis dit que j'allais garder cela pour un prochain album, a confié Gaële. J'en avais marre de la crise ambiante. Je ne voulais plus entendre les gens dire que l'industrie du disque va mal et que les artistes pratiquent un métier difficile. Il n'y a jamais autant de créateurs et c'est là-dessus que nous devons porter notre attention.»

Assise entre deux chaises

«J'aurai jamais l'accent d'icitte. Pourtant, c’est pas faute d'avoir essayé. Faut croire que malgré les années, encore un peu de France m'habite», chante Gaële sur L'accent d'icitte, pièce à laquelle Richard Desjardins a participé.

«Le fait de fêter mes dix ans au Québec m'a amenée à me pencher sur la crise identitaire que j'ai vécue durant toutes ces années. Aujourd'hui, je parle de l'identité, mais d'une façon beaucoup plus sereine, confie Gaële qui traite aussi de ce sujet sur la pièce Ville intérieure. J'ai compris que j'étais moitié-moitié, que je vais toujours l'être et que c'est correct aussi. Je ne veux pas perdre mes racines, mais je m'assume ici assez maintenant pour dire que le Québec fait partie de moi.»

Composé de 12 pièces, dont une reprise de la chanson La folie en quatre de Daniel Bélanger, Diamant de papier a été réalisé par Cristobal Tapia de Veer, à qui l'on doit aussi la réalisation de Cockpit, le premier opus de Gaële.

«Je me suis vraiment amusée pendant l'enregistrement de l'album. Je me suis entourée de gens dont j'appréciais le travail et mes collaborateurs ont vraiment fait du sur mesure pour moi, explique-t-elle. Souvent, on dit que de faire un deuxième album, c'est stressant. Ça n'a vraiment pas été ça pour moi. Ç'a été le projet le plus accompli et le plus facile de ma vie.»

Gaële profitera de son passage aux FrancoFolies de Montréal, le 12 juin prochain, pour effectuer sa rentrée montréalaise et présenter les chansons de son album Diamant de papier, en vente à compter du 13 avril.

Article de Vanessa Guimond / 7 Jours 2010-04-09

jeudi 8 avril 2010

Gaële : Condensé de bonheur

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Dans Voir.ca : Gaële présente Diamant de papier, un antidote tout soleil à la crise.

"Est-ce que ça vous dirait, un bon bol d'air frais? Là où les jours gris se feront plus discrets? Ne plus perdre de plumes, changer de costume. Pour qu'au bout du tunnel, le soleil s'allume?" C'est par ces mots que la pétillante Gaële entame la chanson La Crise, des mots qui illustrent bien le ton du deuxième album de cette chanteuse d'origine française. Car avec Diamant de papier, un disque qui respire la joie de vivre, Gaële a voulu faire un pied de nez à la crise ambiante et aux jours moroses. "Je voulais quelque chose d'ensoleillé et de vivant, pas de prise de tête", détaille celle qui fête cette année ses dix ans au Québec. "J'ai un côté sombre, mais j'aborderai ça plus tard, lorsque je l'assumerai davantage. Là, j'avais plus envie de donner espoir aux gens, et à moi-même aussi. Car, comme tout le monde, j'ai été touchée par la crise et les problèmes sociaux et j'en avais un peu marre. J'avais besoin d'air, de soleil, de légèreté, et de le dire d'une façon piquante et simple."

Pour Diamant de papier, un titre qui dévoile l'aspect scintillant de la chanteuse mais aussi sa fragilité, Gaële s'est entourée de collaborateurs triés sur le volet, tout en confiant encore une fois la réalisation à Cristobal Tapia de Veer (Jorane, Bran Van 3000...), qui était derrière les manettes pour le surprenant Cockpit, disque qui avait révélé ce pimpant petit bout de fille au public québécois. Le fameux test du deuxième album, elle en pense quoi, Gaële? "Je ne l'ai pas ressenti. Je n'avais pas de pression. Le fait d'avoir fait plein d'autres projets et d'avoir écrit pour les autres (Marie-Pierre Arthur, Alexandre Désilets, Lyne Renaud, Cusson-Mervil-Montcalm...) entre le premier et le deuxième disque, peut-être que ça m'a permis de me recentrer sur moi-même, d'avoir une meilleure idée de la façon dont je tenais à raconter mes histoires. Je dirais que pour Diamant de papier, j'avais une direction claire, je savais artistiquement et musicalement où je m'en allais, alors que pour le premier disque, c'était moins défini. Puis, j'ai retrouvé la musicienne en moi et ça m'a vraiment fait du bien", se réjouit Gaële. "Je me suis entourée de musiciens avec qui j'avais vraiment envie de travailler. Des gens qui pouvaient tous m'apporter quelque chose dans les arrangements. Je me suis dit qu'avec tout ça, normalement, je devrais arriver à ce que mon univers soit plus authentique et me ressemble."

Diamant de papier, c'est aussi l'émancipation d'une expatriée qui finalement voit sa dualité franco-québécoise d'un autre oeil, comme en fait foi la très sympathique chanson L'Accent d'icitte, sur laquelle on retrouve aussi la voix de Richard Desjardins dans le rôle du Québécois. "L'Accent d'icitte m'a permis de m'assumer un peu plus. En France, on me dit que j'ai l'accent québécois et ici, on me dit que j'ai l'accent français. Finalement, ce côté hybride, le cul entre deux chaises, ça me plaît. J'aime être différente, alors qu'avant je le voyais plus comme une tare, il fallait toujours que je me justifie. Alors je pense que maintenant je me livre plus en chanson et j'ai davantage de plaisir à assumer tout ça au lieu de me battre continuellement. Maintenant c'est devenu une force."

Gaële
Diamant de papier
(Productions de l'onde/Select)
En magasin le 13 avril

À écouter si vous aimez /
Jeanne Cherhal, Anaïs, Agnès Bihl

Article de Patrick Baillargeon, Voir.ca  paru le 8 avril 2010

mercredi 7 avril 2010

Marie-Pierre Arthur - Elle : parfait pour l'arrivée du printemps

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Sur Côté Blogue :

Commençons d'abord par la lumineuse Marie-Pierre Arthur qui dévoile en toute simplicité son nouveau vidéoclip, mais également sa belle portée.

En effet, alors que son copain s'entoure d'un succès sans précédent avec le plus récent disque de son groupe Karkwa, Marie-Pierre Arthur se fait plus discrète sans pour autant délaisser sa carrière (visite et succès en France, nombreux concerts, etc).

Avec ses allures de campagne pour le cancer du sein, le vidéoclip de Elle fait place aux femmes dans une sincérité qui appelle à la spontanéité et la sincérité dans un noir et blanc épuré, mais hautement soigné qui ne néglige en rien les ombres et la lumière pour rehaussé la beauté sur toutes ses coutures. Comme quoi il suffit parfois d'une simple mise en scène, d'un montage habile et de binettes charismatiques pour obtenir le meilleur des effets. Réjouissant, plein d'espoir et parfait pour l'arrivée du printemps.


Extrait de l'article "Des hauts et des bas bien de chez nous" publié par Jimmy Chartrand, le 07 avril 2010

Gaële aux Francofolies de Montréal 2010

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Originaire de Haute-Savoie, en France, Gaële Tavernier s'installe au Québec au tournant du nouveau millénaire. En 2002, elle obtient un baccalauréat en musique de l'Université du Québec à Montréal. Après s'être illustrée dans divers festivals, notamment à Petite-Vallée où, en 2005, elle est lauréate, l'auteure-compositrice-interprète fait paraître l'album Le cockpit (2007).

Deux ans plus tard, elle reçoit le prix André Dédé Fortin de la Société professionnelle des auteurs et des compositeurs du Québec. Avec Marie-Pierre Arthur, elle signe la chanson Pourquoi, qui est nommée dans la catégorie Chanson populaire de l'année au gala de l'ADISQ 2009. L'album Diamant de papier paraît en avril 2010, juste avant que Gaële ne participe au spectacle Toutes les filles dans le cadre des FrancoFolies de Montréal.
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  • Mélanie Pain et Gaële Le samedi 12 juin 2010 à 22 h au Cabaret Juste pour rire
  • Toutes les filles Le samedi 19 juin 2010 à 22 h au Cabaret Juste pour rire