Lorsqu’on lui demande pourquoi des artistes de tout acabit offrent la possibilité aux mélomanes de déterminer le coût du téléchargement de l’album, Pierre B. Gourde, conseiller en communications et stratège numérique qui a autant bossé en France qu’au Québec, n’hésite pas : « C’est toujours une question de découverte et, dans un contexte de crise économique, c’est parfois “difficile” pour un consommateur de payer pour une découverte ! », ajoute celui qui a autant collaboré avec des étiquettes indépendantes à la Indica qu’avec de « gros joueurs » comme Universal. « Prends Marie-Pierre Arthur, par exemple », poursuit-il en faisant référence à l’offre de téléchargement gratuit de l’album d’Arthur, paru en 2009. « Elle est établie, mais pas tant que ça. On s’entend que ce n’est pas Radiohead ! Si un consommateur n’a pas déjà acheté son disque, il ne l’achètera pas maintenant. » Derrière ce « don », se cache, bien sûr, une stratégie.
Extrait du très intéressant article "Y después?" d'André Péloquin, sur Bangbangblog, le 7 août 2010
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