jeudi 22 mars 2012

Le retour d’Arthur

Marie-Pierre Arthur s’appartient bel et bien avec ce nouvel album bercé des influences discrètes de ses camarades de studio, de scène et de vie. Mais plus que tout, il est fignolé avec un son qui est désormais le sien.

Celle que l’on découvrait en 2009 après l’avoir vue graviter autour des Shock, des Moffat et autres Mara de la scène québécoise retrouve la place qui lui revient sans aucune hésitation. Trois ans après la sortie de son album éponyme, elle nous a présenté le 7 février dernier Aux alentours, un album rafraîchissant aux mélodies tantôt pétillantes, tantôt empreintes d’une sérénité contagieuse, et toujours greffées de paroles entraînantes.

Marie-Pierre nous partage ainsi de nouvelles chansons concoctées sous le signe d’une liberté accentuée, nous laissant tout le plaisir de découvrir une diversité de styles et d’ambiances qui cohabitent en toute harmonie. C’est ainsi que l’on passe du folk intimiste et enveloppant (Chanson pour Dan), aux élans entraînants qui donnent envie de se trémousser (Emmène-moi), en passant par des refrains rassembleurs qui vous font pousser la note à tout coup (All Right).

Pour la création de ce deuxième album, l’auteur-compositeur-interprète a retrouvé ses efficaces complices, notamment la délicieuse plume de Gaële et les inspirations musicales de François Lafontaine (Karkwa, Galaxie). Mentionnons également le passage en studio de Louis-Jean Cormier et de Julien Sagot, de Karkwa, ainsi que la contribution de Jim Corcoran à l’écriture de Chanson pour Dan, pour n’en nommer que quelques-uns.

Encore une fois, une simplicité quasi déconcertante et plus efficace que jamais, doublée de mélodies qui vous collent en tête : nous avons ici une recette gagnante, preuve à l’appui. On se laisse effectivement rapidement aller à quelques petits all riiiight sous la douche ou en route pour le boulot… vous ne manquerez pas de vous y surprendre.

 Si l’on devait trouver un bémol à ces 35 minutes de bonheur, aussi bien dire qu’on en aurait bien pris un peu plus longtemps… mais ce serait jouer les enfants gâtés.

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