samedi 28 novembre 2009

La bombe de la soirée


Brian Borcherdt et Amylie précédaient en prestations la pétillante Marie-Pierre Arthur à la Maison des arts de Laval le 27 novembre dernier. (...)

Finalement, la bombe de la soirée a fait son apparition sous des tonnerres d'applaudissement, une ovation avant même la première pièce entamée, soit, l'éclatante Marie-Pierre Arthur.

Dire qu'il y a environ un an, on la connaissait à peine de sa personne (alors qu'elle avait été auparavant choriste pour bien des gens) et qu'elle distribuait elle-même de la publicité pour télécharger gratuitement son premier single, tout en performant seule à la guitare en première partie d'Ariane Moffatt tout en l'accompagnant comme musicienne-choriste.

Beaucoup de chemin a été entamé pour l'artiste au grand talent et on regrette énormément que le trophée de la révélation de l'année lui ait échappé.

Effectivement, accompagnée de trois autres musiciens avec qui elle laisse dégager une complicité envieuse, on aura rarement vu une artiste autant à l'aise et décontractée sur scène, évoquant beaucoup sa ressemblance avec Ariane Moffat.

Impeccable, Marie-Pierre Arthur a interprété avec force les grandes pièces de son album en ne manquant pas de s'envoler dans quelques folies assumées et plusieurs improvisations du moment fort agréables.

Elle n'a pas manquée de détonner en reprenant quelques chansons ne lui appartenant pas (en plus de l'extraordinaire reprise de Qui sait de Daniel Lavoie, on note Cleveland utilisée pour présenter ses musiciens).

Fort en moment marquant, Marie-Pierre Arthur et sa bande évoquaient les spectacles en plein air des festivals d'été en ne manquant pas d'inviter subtilement le public à l'accompagner.

Beaucoup de bons moments comme les très solides Elle et Pourquoi, mais également Droit devant, la planante Ma tête à off, sans mémoire ou même l'incroyable Le vent m'appelle par mon prénom accompagné d'une introduction pétaradante.

Échappant à quelques conventions, ses plus grands succès n'ont pas été gardés pour la toute fin, alors qu'elle a préférée débuter le rappeler par une savoureuse reprise de Neil Young (Are you ready for the country) de quoi donner envie à toute la salle de se lever, pour finalement nous laisser sous la totale contemplation (comme sur l'album) avec Pas le courage.

Extrait de l'article de Jimmy Chartrand, Trois saisons en pleine évolution à la Maison des Arts de Laval", Voir.Ca, le 28 novembre 2009

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