lundi 23 novembre 2009

Obnubilé par l’envoûtante Marie-Pierre Arthur

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On monta à l’étage au Café Campus pour se faire obnubiler par l’envoûtante Marie-Pierre Arthur. Ben oui, la découverte / révélation de l’année de nombreux journalistes et chroniqueurs culturels ne m’avait pas encore conquis, n’ayant été précédemment que peu exposé à la musique de cette intriguante petite dame dont on parle tant depuis maintenant un bon moment. Le choc n’a été que plus brutal. Ouch. J’en ai encore des frissons. Sérieux. Ça n’arrive pas souvent. J’en ai d’ailleurs en moment, alors que j’écoute la pièce ‘Entre Nous’, sur son excellent premier album, que j’ai acheté sur place instantanément.

Accompagnée d’un claviériste, d’un guitariste et d’un batteur, la chanteuse (qui alternait entre une guitare et une basse Beatles-esque) a mis en un tournemain la foule énergique et tout-de-même-populeuse-foule-pour-un-samedi-après-midi dans sa petite poche d’en arrière. De la putain de bien foutue chanson folk (on pense à Feist), qui se la joue parfois country mais aussi très rock, se mariant admirablement bien à ce que font ses talentueux potes collabos – notamment, les gars de ‘Karkwatson’ et Galaxie 500. Arborant son plus beau sourire (plus contagieux que la H1N1 mais en pas mal moins dangereux, rendant seulement heureux), la charmante demoiselle prenait visiblement son pied à nous faire tripper, durant cette excellente bien que réellement trop courte demi-heure. Un vrai de vrai teaser. On en aurait pris des heures. On se reprendra à notre prochain rancart, le 9 décembre au National (yé!).

Extrait de l'article "M pour Mesdemoiselles Musiciennes (+ les prouesses de Priestess) de Krisfof G., Bangbang, publié le 23 novembre 2009

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