Photo: Agence QMI
Le National accueillait cette semaine une autre nouvelle artiste chouchou de la France.
Après Cœur de pirate il y a quelques jours, c’était au tour d’Ariane Moffatt de fouler les planches du vieux théâtre, en formule trio. Tout comme Béatrice Martin, Ariane a vu les portes de l’Hexagone s’ouvrir toutes grandes ces derniers mois.
En vrac : elle est en nomination pour les Victoires de la musique et fera un numéro au gala le 6 mars à Paris, elle a reçu un prix Charles-Cros pour son troisième album Tous les sens (de même que plusieurs critiques élogieuses dans différentes publications européennes), elle fera la première partie de M au Zénith et on en passe.
Tout va pour le mieux pour l’artiste de 30 ans. Et puisqu’elle aime faire différent et changer sa routine, l’auteure-compositrice-interprète a eu l’idée l’été dernier de déshabiller sa musique, de retourner aux sources. Pour ce faire, elle s’est accompagnée de deux grands amis avec qui elle a étudié au Cégep Saint-Laurent, Joseph Marchand (guitare) et Marie-Pierre Arthur (basse). Le trio s’est promené dans différentes villes du Québec avant d’atterrir dans la métropole pour le festival Pop Montréal. Devant la grande demande, les trois musiciens ont décidé de reprendre la formule en deux soirs au National, les 11 et 12 février. Le trio sera également à Saint-Camille le 13 et à Saint-Sauveur le 27.
En entrevue à La Presse il y a quelques jours, Ariane parlait ainsi de ce spectacle acoustique : «C'est un spectacle doux, smooth , avec mes chansons et des reprises de Daniel Bélanger ( Imparfait ), de Michael Jackson ( Man in the Mirror ), de Beck ( Nobody's Fault but My Own )... Je peux à la fois me reposer sur mes amis et, en même temps, me concentrer au piano, à la guitare: ça me permet de renouer profondément avec la musique, tout simplement.»
Au journal Voir, elle confiait : «On a complètement déshabillé les chansons, c'est très minimaliste. J'ai beaucoup mélangé les styles dans le passé; là, ça m'a fait du bien d'aborder mon versant folk, et j'intègre à ça des reprises de chansons d'artistes qui m'ont inspirée: Nick Drake, Beck... C'est vraiment un beau trip de tounes, d'amis.»
C’est en faisant la première partie des spectacles de Daniel Bélanger il y a quelques années qu’Ariane Moffatt s’était fait connaître du grand public. S’amenant seule à la guitare, elle offrait alors à la foule quelques morceaux qui figuraient sur le premier album qu’elle venait tout juste de lancer, Aquanaute . J’étais là un de ces fameux soirs, le 26 septembre 2002 à l’Olympia. Encore plutôt inconnue des spectateurs et un peu timide, la jeune femme s’était montrée tout de même très confiante derrière son instrument. En la regardant aller, on sentait immédiatement qu’elle ferait son propre chemin, loin de celui de son «mentor», Daniel Bélanger.
C’est cette fragilité, cette proximité avec le public et cette bonne humeur de simplement jouer de la musique qu’Ariane a voulu recréer avec sa formule trio. Et ça fonctionne. Les trois amis ont visiblement du plaisir à se retrouver pour partager des chansons aux spectateurs qui ne demandent que ça. Il fait bon de voir l’artiste dans son plus simple élément, elle qui a flirté allègrement avec l’électronique ces dernières années (sa collaboration avec le groupe Plaster, de même que la parution de Tous les sens remix en janvier 2009).
Journal 24heures, le 11/02/2010
Après Cœur de pirate il y a quelques jours, c’était au tour d’Ariane Moffatt de fouler les planches du vieux théâtre, en formule trio. Tout comme Béatrice Martin, Ariane a vu les portes de l’Hexagone s’ouvrir toutes grandes ces derniers mois.
En vrac : elle est en nomination pour les Victoires de la musique et fera un numéro au gala le 6 mars à Paris, elle a reçu un prix Charles-Cros pour son troisième album Tous les sens (de même que plusieurs critiques élogieuses dans différentes publications européennes), elle fera la première partie de M au Zénith et on en passe.
Tout va pour le mieux pour l’artiste de 30 ans. Et puisqu’elle aime faire différent et changer sa routine, l’auteure-compositrice-interprète a eu l’idée l’été dernier de déshabiller sa musique, de retourner aux sources. Pour ce faire, elle s’est accompagnée de deux grands amis avec qui elle a étudié au Cégep Saint-Laurent, Joseph Marchand (guitare) et Marie-Pierre Arthur (basse). Le trio s’est promené dans différentes villes du Québec avant d’atterrir dans la métropole pour le festival Pop Montréal. Devant la grande demande, les trois musiciens ont décidé de reprendre la formule en deux soirs au National, les 11 et 12 février. Le trio sera également à Saint-Camille le 13 et à Saint-Sauveur le 27.
En entrevue à La Presse il y a quelques jours, Ariane parlait ainsi de ce spectacle acoustique : «C'est un spectacle doux, smooth , avec mes chansons et des reprises de Daniel Bélanger ( Imparfait ), de Michael Jackson ( Man in the Mirror ), de Beck ( Nobody's Fault but My Own )... Je peux à la fois me reposer sur mes amis et, en même temps, me concentrer au piano, à la guitare: ça me permet de renouer profondément avec la musique, tout simplement.»
Au journal Voir, elle confiait : «On a complètement déshabillé les chansons, c'est très minimaliste. J'ai beaucoup mélangé les styles dans le passé; là, ça m'a fait du bien d'aborder mon versant folk, et j'intègre à ça des reprises de chansons d'artistes qui m'ont inspirée: Nick Drake, Beck... C'est vraiment un beau trip de tounes, d'amis.»
C’est en faisant la première partie des spectacles de Daniel Bélanger il y a quelques années qu’Ariane Moffatt s’était fait connaître du grand public. S’amenant seule à la guitare, elle offrait alors à la foule quelques morceaux qui figuraient sur le premier album qu’elle venait tout juste de lancer, Aquanaute . J’étais là un de ces fameux soirs, le 26 septembre 2002 à l’Olympia. Encore plutôt inconnue des spectateurs et un peu timide, la jeune femme s’était montrée tout de même très confiante derrière son instrument. En la regardant aller, on sentait immédiatement qu’elle ferait son propre chemin, loin de celui de son «mentor», Daniel Bélanger.
C’est cette fragilité, cette proximité avec le public et cette bonne humeur de simplement jouer de la musique qu’Ariane a voulu recréer avec sa formule trio. Et ça fonctionne. Les trois amis ont visiblement du plaisir à se retrouver pour partager des chansons aux spectateurs qui ne demandent que ça. Il fait bon de voir l’artiste dans son plus simple élément, elle qui a flirté allègrement avec l’électronique ces dernières années (sa collaboration avec le groupe Plaster, de même que la parution de Tous les sens remix en janvier 2009).
Journal 24heures, le 11/02/2010
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