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« On est allés les “cruiser” », a rigolé la Gaspésienne, lors d’un entretien avec le Journal, quelques jours après son retour de France, où elle a joué mardi dernier, devant un parterre de gens de l’industrie. Une soirée à laquelle participait aussi Elisapie Isaac et qui, selon les premiers échos, s’est très bien déroulée.
Si Marie-Pierre Arthur a pu aller faire de l’œil aux Français, elle le doit au réputé magazine Les Inrocks. La publication française lui a envoyé les premières lettres d’amour, qui se sont présentées sous la forme de deux articles dithyrambiques, l’un publié après la prestation de Marie-Pierre à M pour Montréal, l’automne dernier, l’autre tout juste avant son spectacle parisien de la semaine dernière.
« Si elle chante en français, si on pourrait parier et lui promettre un bel avenir en France comme dans la Belle Province, on est aussi convaincu que la Québécoise pourrait trouver la gloire un peu partout dans le monde », écrit le journaliste Thomas Burgel, qui la compare même à Radiohead, rien de moins.
Toucher plus de gens
« Ils m’ont fait pas mal plaisir », glousse Marie-Pierre, qui ne cache pas son envie de séduire les cousins avec son rock-folk planant qui fait parfois des clins d’œil au country. « Je me dis que ce serait plaisant de pouvoir faire vivre plus largement un disque. Étant donné que je ne fais pas de la musique très populaire, quoique j’aie été surprise parce que les radios commerciales d’ici ont accueilli un extrait, c’est intéressant de pouvoir rejoindre plus de monde », ajoute-t-elle, spécifiant que les prochains rendez-vous galants ne sont pas encore fixés.
« Je ne sais pas dans quel ordre on va faire les choses, si on va tenter le coup avec ce disque-là ou si on va attendre le prochain et lancer toute la machine en même temps. »
Bébé arrive
Chose certaine, une union artistique avec la France n’est pas à l’ordre du jour avant l’automne puisque le « vrai » couple qu’elle forme avec le claviériste de Karkwa François Lafontaine attend la venue de la cigogne pour bientôt.
« Je suis enceinte de six mois et je suis pas mal grosse (rires). Dans un mois et demi, j’arrête pour quelques mois. À l’automne, je recommence les spectacles. C’est drôle parce que ça fait jaser. Quand je joue de la basse, j’oublie que je suis une baleine qui bouge, je rocke pareil, je me “pitche” partout. Les gens en parlent beaucoup. Certains s’inquiètent parce que je joue fort, mais je m’en fous », révèle celle qui, d’ici son accouchement, donnera des spectacles un peu partout au Québec.
Elle n’a d’ailleurs pas vraiment commencé à bosser sur de nouvelles chansons, préférant encore mettre l’accent sur son premier album, lancé il y a un an. « Je ne sens pas qu’il a fini de vivre et j’ai pas envie non plus de tirer sur la “plogue” », dit-elle en terminant.
Cédric Bélanger, le Journal de Québec, le 20/03/2010
Appelons cela un flirt, les premiers signes d’une éventuelle romance artistique que les deux tourtereaux, l’artiste québécoise Marie-Pierre Arthur et la presse spécialisée française, souhai- tent porter jusqu’à l’autel de la consécration hexagonale.
« On est allés les “cruiser” », a rigolé la Gaspésienne, lors d’un entretien avec le Journal, quelques jours après son retour de France, où elle a joué mardi dernier, devant un parterre de gens de l’industrie. Une soirée à laquelle participait aussi Elisapie Isaac et qui, selon les premiers échos, s’est très bien déroulée.
Si Marie-Pierre Arthur a pu aller faire de l’œil aux Français, elle le doit au réputé magazine Les Inrocks. La publication française lui a envoyé les premières lettres d’amour, qui se sont présentées sous la forme de deux articles dithyrambiques, l’un publié après la prestation de Marie-Pierre à M pour Montréal, l’automne dernier, l’autre tout juste avant son spectacle parisien de la semaine dernière.
« Si elle chante en français, si on pourrait parier et lui promettre un bel avenir en France comme dans la Belle Province, on est aussi convaincu que la Québécoise pourrait trouver la gloire un peu partout dans le monde », écrit le journaliste Thomas Burgel, qui la compare même à Radiohead, rien de moins.
Toucher plus de gens
« Ils m’ont fait pas mal plaisir », glousse Marie-Pierre, qui ne cache pas son envie de séduire les cousins avec son rock-folk planant qui fait parfois des clins d’œil au country. « Je me dis que ce serait plaisant de pouvoir faire vivre plus largement un disque. Étant donné que je ne fais pas de la musique très populaire, quoique j’aie été surprise parce que les radios commerciales d’ici ont accueilli un extrait, c’est intéressant de pouvoir rejoindre plus de monde », ajoute-t-elle, spécifiant que les prochains rendez-vous galants ne sont pas encore fixés.
« Je ne sais pas dans quel ordre on va faire les choses, si on va tenter le coup avec ce disque-là ou si on va attendre le prochain et lancer toute la machine en même temps. »
Bébé arrive
Chose certaine, une union artistique avec la France n’est pas à l’ordre du jour avant l’automne puisque le « vrai » couple qu’elle forme avec le claviériste de Karkwa François Lafontaine attend la venue de la cigogne pour bientôt.
« Je suis enceinte de six mois et je suis pas mal grosse (rires). Dans un mois et demi, j’arrête pour quelques mois. À l’automne, je recommence les spectacles. C’est drôle parce que ça fait jaser. Quand je joue de la basse, j’oublie que je suis une baleine qui bouge, je rocke pareil, je me “pitche” partout. Les gens en parlent beaucoup. Certains s’inquiètent parce que je joue fort, mais je m’en fous », révèle celle qui, d’ici son accouchement, donnera des spectacles un peu partout au Québec.
Elle n’a d’ailleurs pas vraiment commencé à bosser sur de nouvelles chansons, préférant encore mettre l’accent sur son premier album, lancé il y a un an. « Je ne sens pas qu’il a fini de vivre et j’ai pas envie non plus de tirer sur la “plogue” », dit-elle en terminant.
Cédric Bélanger, le Journal de Québec, le 20/03/2010
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