vendredi 4 décembre 2009

Les caméras ne savent pas quand tu te trompes d'accord

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La troisième, c'est la meilleure!

En 10 ans de carrière, Vincent Vallières est devenu une valeur sûre, franchissant un pas de géant avec chaque album. À l'époque de Repère tranquille, je l'avais interviewé quelques heures avant son spectacle à La Tulipe, puis j'étais revenue dans la loge après, avec le caméraman de Flash, pour terminer l'entretien. Il était comme il est aujourd'hui: à la fois gentil, réfléchi, humble, drôle et baveux. On avait bien ri.

C'est le même Vincent qui s'est pointé mercredi soir lors de l'enregistrement de son troisième passage à Studio 12. Le troisième en trois ans, une troisième réussite. Et même plus. Cette fois-ci, c'était vraiment la bonne!

Particulièrement en forme, un brin malcommode, Vincent s'est prêté au jeu de l'entrevue avec beaucoup de générosité.

Il m'a étonnée plus d'une fois par ses réponses (et charmée — le gars ne connaît pas Lady Gaga, c'est génial non?) et a provoqué les rires de tous, y compris de ses invités Marc Déry et Marie-Pierre Arthur. On a discuté de la trentaine, des luncheurs constants et des caresses. À ne pas manquer.

Durant l'enregistrement, les musiciens ont insisté pour recommencer quelques chansons, ce qui a fait le bonheur du public (réentendre sa chanson préférée deux fois de suite, c'est presque un cadeau). J'étais dans la régie, entourée d'équipement sophistiqué, et je me suis demandé souvent où et quelle avait été la faute commise. Comme a dit Marie-Pierre hier soir lorsque Vincent a fait une erreur, « Les caméras ne savent pas quand tu te trompes d'accord. » Bien dit!

Article par: Rebecca Makonnen

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